RETOUR AU TRAVAIL APRÈS UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL

AVC : ces trois petites lettres désignent l’accident vasculaire cérébral, plus connu du grand public sous le nom d’attaque cérébrale, voire de congestion cérébrale. En France, environ 150 000 personnes en sont victimes chaque année. Les trois quarts d’entre elles ont plus de 65 ans, mais cet accident touche aussi des individus de plus en plus jeunes. Après un AVC, la moitié des personnes conservent un handicap définitif, c’est-à-dire des séquelles neurologiques plus ou moins importantes qui peuvent bouleverser toute une vie et celle des proches : paralysie ou autre handicap moteur, troubles du langage, de la mémoire ou de la concentration, etc. Le retour au travail, quand il est envisageable, est souvent une épreuve, même en cas d’AVC léger. Sa réussite repose sur un triptyque gagnant. Lequel se doit d’associer étroitement le salarié, l’équipe médico-sociale et, bien sûr, l’entreprise.